Partenariats

Depuis plus de 27 ans, la PEEP et les MMA allient leur compétence et
leur expérience pour proposer aux adhérents de la PEEP une couverture
des risques la plus complète et la mieux adaptée à leur
besoins, au moindre coût.
Ainsi, chaque année, elles s’attachent à étendre
leurs garanties pour répondre à ces besoins et font évoluer
leur offre de contrat. Cette année encore, plusieurs nouveaux services
ont été intégrés dans le contrat.
Le contrat PEEP-MMA est strictement réservé à nos adhérents.
Il offre des garanties étendues par rapport aux contrats standard et,
à la différence de la plupart des responsabilités civiles
familiales contenues dans les contrats « multirisques habitation »,
la Responsabilité Civile de l’assurance scolaire PEEP-MMA ne comporte
aucune franchise.

Pour
en savoir plus

Sécurité routière

La PEEP a signé en mars 2007 une convention de partenariat avec la Délégation
Interministérielle à la Sécurité Routière
(DISR), qui supervise la Délégation à la Sécurité
et à la Circulation Routière (DSCR), ayant pour but de contribuer
à la diffusion du message de sécurité routière en
général de la maternelle au supérieur.

C’est dans le cadre de ce partenariat que nous reconduisons en 2009 la
campagne des « Sets de tables Gastounet sécurité routière
», car l’engagement de la PEEP en matière de sécurité
routière nous positionne en acteur et partenaire des actions qui pourront
être menées auprès de nos jeunes dans leurs établissements
scolaires. (voir
les sets de table 2008)

Public ciblé
L’opération « sets de tables » convient tout particulièrement
aux élèves de primaire.

Le financement

Il est conseillé de prendre contact avant toute chose avec le coordinateur
sécurité routière (auprès de la DDE ou de la Préfecture)
de votre département pour lui faire part de votre projet et le convaincre
de votre volonté et de votre dynamisme. Une rencontre avec ce responsable
permet de proposer des idées et projets sur l’année ou sur
2 ou 3 ans, afin qu’ils soient intégrés au budget.
Le coordinateur est informé par la DSCR de l’existence de l’opération
et de sa pertinence, mais n’a aucune obligation d’y participer et
le budget dont il dispose pour mettre en place des opérations n’est
pas illimité.
Il peut donc s’avérer judicieux d’essayer de trouver d’autres
sources de financement, en faisant part de cette opération par exemple
à votre mairie, conseil général, etc. pour obtenir une
participation financière, même partielle.

Il est nécessaire que vous organisiez cette opération au niveau
départemental, car le nombre d’exemplaires minimum qui puisse être
commandé est de 25.000 sets de tables pour un coût hors taxe de
2390€. (Seront jointes à votre commande un lot de 400 affichettes
permettant de promouvoir l’opération de sécurité
routière).
Les sets de tables ainsi commandés en partenariat avec la Délégation
départementale de la sécurité routière seront personnalisés
et porteront le logo de la sécurité routière et du département.

Les partenaires

Parallèlement à votre recherche de fonds, assurez-vous de l’accord
et de la coopération des différents animateurs du monde éducatif.
Ainsi, contacter l’Inspecteur d’académie pour lui présenter
votre projet peut faciliter ensuite l’accueil dans les établissements.
Cette démarche ne remet pas en question le contact direct avec les chefs
d’établissements et professeurs.

L’opération en elle-même

Une des possibilités, la plus pratiquée, est de placer les sets
de table « Gastounet »dans les cantines scolaires (sur les plateaux
des enfants) sans les en avertir au préalable, afin qu’ils les
découvrent seuls et puissent y réagir spontanément.
Lorsque les élèves regagnent leurs salles de classe après
le déjeuner, ils retrouvent sur leurs tables les mêmes documents,
et l’enseignant peut alors entamer avec eux un commentaire et un dialogue
rationnels et méthodiques sur la sécurité routière,
s’appuyant sur les messages et informations présents sur les sets
et les remarques que les enfants auront fait lors du déjeuner.
L’expérience montre que la participation et la pertinence des remarques
est bien plus grande et plus motivée lorsque cette démarche, en
deux temps est pratiquée.
C’est l’occasion pour l’enseignant de dispenser, dans le cadre
du programme, un enseignement de façon ludique et illustrée.

TOUS IMPLIQUÉS !!

Le caractère d’éducation à la citoyenneté
que revêt cette opération ne peut qu’être apprécié
par tous.
Nous comptons donc sur vous pour que chacun s’investisse à la mesure
de ses moyens, gardant à l’esprit non seulement l’aspect
primordial d’une éducation à la sécurité sur
la route pour nos enfants, mais aussi l’importance de faire vivre le partenariat
que nous avons mis en place avec la Délégation Interministérielle
à la Sécurité Routière. Nous sommes ainsi persuadés
que, grâce à vous, ce partenariat se développera et que
l’avenir nous permettra d’animer davantage d’opérations
sur le terrain chaque année et de confirmer notre position d’éducateur
de nos enfants.

SIGNATURE D'UNE CONVENTION CADRE ENTRE LA FEDERATION PEEP ET LA DELEGATION
INTERMINISTERIELLE A LA SECURITE ROUTIERE

En dépit d'une baisse sans précédent du nombre des tués
sur les routes, la jeunesse française continue de payer un trop lourd
tribu à l'insécurité routière : qu'ils soient piétons,
passagers ou conducteurs, plus de 1400 jeunes ont trouvé la mort dans
un accident en 2006, dont plus de 300 avaient moins de 14 ans.
Parce que l'amélioration de cette situation passe par une meilleure formation
et information des jeunes concernés et de leurs familles,
Parce que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants,
Parce que la Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement
Public constitue un relais important pour enrayer la sinistralité et
l'accidentologie dont les jeunes sont victimes,

Madame Cécile PETIT, Déléguée interministérielle
à la sécurité routière
et
Madame Anne KERKHOVE, Présidente de la Fédération des Parents
d’Elèves de l’Enseignement Public
ont signé une convention-cadre
le vendredi 9 mars 2007

Ce partenariat national entre la sécurité routière et
la Fédération PEEP aura des déclinaisons locales partout
où la PEEP est présente, de la maternelle au supérieur,
et permettra de mobiliser les familles et leurs enfants contre le drame de l'accident
de la route et ses conséquences.

Téléchargez
le texte de la convention

Partenariat avec la SNCF

I. Objectifs de l’animation / publics concernés.
Cela fait 20 ans que la SNCF a développé un programme d’éducation.
Elle cherche à faire connaître son action citoyenne auprès
des parents d’élèves car ce sont les relais naturels en
matière de prévention. Les animations préventions que proposent
la SNCF s’adressent aux élèves de CM1, CM2, de collège
et de lycée. A chaque niveau correspond un module particulier. Mais tous
ont pour dessein de réduire les accidents, les actes d’incivilité,
voire de malveillance. C’est pourquoi suivre les consignes de sécurité
(obstacles sur les voies, électrocutions…), respecter autrui (personnel
SNCF et autres voyageurs) et les biens publics (siège, vitres…)
sont les grands axes des séances animées par la SNCF. Cette dernière
peut intervenir de façon préventive si l’école est
située à côté d’une ligne de chemin de fer
ou de RER, mais aussi de façon réactive si un accident de personne
a eu lieu récemment, lors d’une traversée de voie par exemple.
Les animateurs sont formés pour parler de ces délicats problèmes
aux enfants. Ils ne sauraient se substituer aux psychologues, mais passés
les deux mois nécessaires au deuil, ils savent comment revenir vers les
camarades de la victime et faire en sorte qu’un tel drame ne se reproduise
pas. Les parents ne doivent pas se sentir « abandonnés »
pendant ce délai. La SNCF vient toujours dans pareilles circonstances.

II. Descriptif de l’animation, conditions matérielles de sa réalisation
L’idéal pour l’animateur est d’avoir un groupe–classe
réuni dans une salle avec des bureaux pour écrire. Les enfants
ne doivent pas être seulement spectateurs passifs comme au cinéma.
A l’appui d’un DVD (l’animateur a impérativement besoin
d’un lecteur DVD), l’agent SNCF présente autant de petits
sketchs qu’il y a de règles de bonne conduite à observer
pour bien voyager. Après diffusion, le débat est ouvert, permettant
aux enfants de bien formuler ce qui est autorisé comme ce qui est interdit,
d’expliquer ce qui est souhaitable de faire pour adopter un comportement
citoyen. Un livret d’exercices délivré par l’animateur
permet de fixer par écrit les idées essentielles.
A la fin de la séance, distribution de dépliants ludiques est
faite. Les jeux proposés reprennent entre autres les règles vues
ensemble de sorte que la conversation peut se poursuivre en famille ou entre
amis.
En CM1-CM2, l’animation dure 2h 30, au collège et au lycée,
55 minutes.

III. Exemple de déroulement d’une séance, en classe de
sixième.
Les élèves reçoivent un cahier d’exercices qu’ils
complètent au fur et à mesure de la séance à la
faveur de brèves vidéos. Les enfants découvrent l’univers
du train, le vocabulaire qui s’y rapporte, les pictogrammes des gares
et des voitures.
Dans les classes l’intervenant SNCF délivre immédiatement
l’objectif de la séance, à savoir : comment faire un voyage
agréable et réussi en train.
La séance s’articule en 8 courtes séquences, initiées
par un petit film de quelques minutes (2 ou 3)
Au terme de chaque projection, l’animateur lance le débat pour
que les enfants explicitent le message transmis par la saynète. Ils y
sont aidés par les questions de l’intervenant qui leur distribue
une fiche d’exercices variés autour de chaque séquence.
Le lien s’établit d’autant plus facilement que beaucoup d’élèves
du collège ont déjà assisté à l’animation
du C.M.2. Ils ont mémorisé des explications très techniques
sur le déplacement de l’air autour du train en pleine vitesse.
Au fil de la séance, ils perçoivent fort bien les attitudes à
choisir et celles à éviter au nom du respect du matériel
comme des autres voyageurs, au nom de la sécurité ainsi que de
la prudence et ils apprennent les conséquences d’un acte de malveillance
en termes de dommages et de sanctions pénales.
Beaucoup savent déjà que les dégradations seront «
remboursées » par le biais de l’impôt. Mais l’intervenant
leur dit combien de millions de réparations la S.N.C.F. consacre chaque
année pour nettoyer des sièges souillés, faire des travaux
sur des installations tombées en panne suite à des actes de malveillance,
etc.
Au terme de l’animation, les élèves ont très bien
assimilé qu’il est :
-préférable d’être ponctuel pour ne pas risquer de
manquer son train, (séquence 1)
-nécessaire de se munir d’un titre de transport validé,
(séquence 8)
-fortement recommandé de ne pas chahuter sur les quais de gare, (séquence 2)
-tout aussi fortement déconseillé de jeter des projectiles en
direction du chauffeur de locomotive (séquence 3 : le caillou),
-parfaitement égoïste de téléphoner, de jouer avec
une console ou d’écouter de la musique trop fort, au risque de
gêner les autres passagers. (séquence 4)
-Enfin, salir délibérément les transports en commun est
incorrect pour autrui. Les enfants comprennent ce qui rend tout trajet facile
et agréable. (séquence 5)

Les retours que la SNCF reçoit sont très positifs.
L’éthique de la SNCF est à souligner en cela que les intervenants
se refusent à donner dans le sensationnel par facilité. C’est
pourquoi il ne saurait être question d’aborder le « jeu du
torero » ou tout autre comportement suicidaire et délibérément
dangereux de peur de donner des idées morbides à celles et ceux
qui en ont le moins besoin.
De ce point de vue, la traversée des voies ainsi que les accidents les
plus tragiques que la SNCF a pu déplorer ne sont pas éludés
mais présentés comme d’authentiques déviances, en
particulier quand une infraction au code de la route est à l’origine
du drame. Les élèves comprennent très bien que voyager
en train n’est pas dangereux, ce sont les comportements qui le sont.
Au terme de la séance, l’animateur confie aux enfants un livret
de jeux éducatifs qui permettent de prolonger la séance en famille
ou entre amis.
Les établissements qui ont un accès prioritaire et même
privilégié à ce dispositif sont ceux qui se trouvent directement
sur les lignes des RER ou du TGV. Tous les chefs d’établissement
ne permettent pas à ces interventions de se dérouler dans l’enceinte
de l’établissement. La PEEP a peut-être un travail à
faire dans ce sens, afin de promouvoir sur tout le territoire ce genre d’interventions
car elles sont très bien reçues des enfants, très bien
conçues par la SNCF et on ne peut plus utiles en termes de prévention
ferroviaire.

Télécharger
la plaquette de présentation SNCF (format PDF) (709 ko)

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